Interview de Marie Barrillon

Connaissez-vous Marie Barrillon ?
Une jeune auteur, à la forte personnalité et au tempérament de feu. Charmante mais qui ne se laisse pas marcher sur les pieds.
Moi qui travaille quelque fois avec cette jeune femme, j’en sais quelque chose.
Après la lecture de cette interview, vous la connaitrez un peu plus, et j’espère que cela vous donnera envie de lire ses œuvres.



1) Bonjour Marie, une grande présentation : toi, tes livres

Parler de moi est une chose difficile que je ne sais pas faire. (donc mieux voir la mini bio que j’ai faite sur mon site : http://mapage.noos.fr/marie.barrillon/biomb.html

Par contre, en ce qui concerne mes livres c’est plus simple.
A quinze ans, la passion de l’écriture me gagne mais sans désir d’être publiée. Durant des années, j’ai écrit dans l’ombre, voir même dans le silence.

C’est en 2001, suite à une histoire d’amour difficile qu’est née « La vie suspendue », mon premier livre. C’est de là qu’est venu en moi ce désir de faire publier mes écrits. Je voulais que ce livre voie le jour, comme un témoignage pour ceux se trouvant dans la même situation, car ils y en a énormément à travers le monde.
Ne trouvant pas d’éditeur désireux de me faire confiance, je me suis adressé aux éditions Le Manuscrit. C’était une alternative. Donc en décembre 2004, « La vie suspendue » voit sa première publication.

Ensuite le ton était donné, alors j’ai continué dans cette voie.
En février 2005, c’est au tour de « Leçons de vie » d’être publié, toujours aux éditions Le Manuscrit. Puis en octobre 2007, voit le jour, « Emilie entre fabulations et vérités »
Actuellement, je suis sur la finition de mon prochain roman « Camille, regarde devant toi ! » (Titre provisoire), que j’aimerai pouvoir faire publier courant premier semestre 2009.

En parallèle, je rédige régulièrement, en tant que chroniqueuse, des chroniques de livres pour le magazine du livre pratique, 1001-livres.fr depuis quelques mois.
D’autres projets sont en cours ainsi que d’autres romans dont j’ai déjà réalisé les ébauches.


2) Comment as-tu attrapé le virus de l’écriture ?

J’ai attrapé le virus de l’écriture comme tu le dis, grâce à mon père. De sa part, ce fut involontaire mais aujourd’hui je pense qu’il en est heureux.

Lorsque j’avais quinze ans, je lisais déjà beaucoup. Et parfois même de trop pour une adolescente. Alors que les ado de mon âge sortaient et s’amusaient, moi j’étais dans mon univers : les livres. C’était une échappatoire, ma façon de m’évader de choses que je n’acceptais pas de la vie autour de moi. C’était ma bulle.

Un jour, mon père m’a demandé de lui faire un récit écrit de chacun des livres que j’engloutissais, n’étant pas persuadé que je les comprenais bien tous. C’est ce que j’ai
fait. Puis, au fil des lignes, je me suis interrogée sur le fait que si j’étais capable de raconter un livre en résumé avec mes propres mots, alors je pouvais bien être capable d’écrire autre chose de plus concret et personnel.

J’ai donc commencé ainsi mon parcours dans l’écriture. La passion était née.
Mon refuge était désormais l’écriture en plus de la lecture. Ce qui m’apportait deux échappatoires possibles, deux refuges. C’était un remède qui soulageait tous les maux. Un
exutoire qui donnait une autre couleur à la vie. La meilleure des guérisons. La plus belle des thérapies. Je n’ai jamais cessé d’écrire depuis.
Surtout n’inventons pas d’antidote à ce virus là ! (rire)


3) Ton genre littéraire s’inspire-t-il de la vie ?

Oui, en grande partie et très souvent. Je suis très sensible à ce qui ce passe autour de moi, de près ou de loin. Même si mes histoires sont complètement imaginaires, il est vrai qu’elles auraient pu être vécues.


4) Te considères-tu comme un écrivain professionnel ?

Non, je ne me considère pas comme un écrivain professionnel. D’ailleurs, je ne m’annonce jamais comme étant écrivain mais auteur. J’y vois une subtilité entre les deux appellations. Je trouve le terme d’auteur plus approprié. Je n’écris pas de la grande littérature et je n’envisage pas non plus de faire de telles comparaisons avec mes écrits.

J’écris par plaisir et passion pour partager ces créations avec mes lecteurs. Je cherche avant tout le plaisir de leur offrir de l’évasion à travers mes histoires, en tout cas au moins autant que j’en ai à les écrire. Je souhaite leur faire oublier le quotidien le temps de quelques pages à travers la vie de mes personnages, et leur permettre de penser à autre chose. De rêver aussi. Parce qu’on n’a plus le temps de rêver, c’est dommage. Le rêve fait partie de la vie et il ne faut jamais cesser de rêver. Oui, je suis une grande rêveuse. Je crois même l’avoir toujours été.


5) Penses-tu qu’il est difficile, voir même impossible, de vivre de ce métier ?

Oui, c’est une évidence. Il est très difficile de vivre de sa plume. Cela ne date pas d’aujourd’hui, ça a toujours été le cas. Bon nombre d’écrivains ont vécu dans la misère et leurs écrits n’ont été reconnus qu’après leur mort.
Seul, un petit panel d’écrivains a cette opportunité, et je dirai même cette chance.
La nuance que je fais entre auteur et écrivain vient probablement de là. Je me dirai peut-être écrivain à part entière si un jour j’ai la chance de vivre de ma plume.


6) Quels sont tes écrivains de chevet ?

Je ne peux pas dire que j’ai un ou plusieurs écrivains de chevet. Mais il est vrai que j’en affectionne certains. Mais là encore, tout est relatif. Toutes sortes de livres d’auteurs différents attirent mon attention. Je peux adorer un titre d’auteur et ne pas aimer le suivant ou le précédent. Par contre, j’ai une attirance pour les auteurs peu ou non connus, il y en a de très bons, je trouve. Je les privilégie souvent. Internet est très utile dans ce cas, il permet la découverte de ces auteurs.


7) Une dernière question, selon toi qu’est-ce qu’un bon livre ?

Selon moi, il n’y a pas de bons ou de mauvais livres. Tout est affaire de goût en la matière. Un livre qui va me plaire, peut ne pas plaire à mon voisin et inversement. Comme m’a dit un jour Roland Bacri (Ancien journaliste et écrivain), on ne peut pas plaire à tout le monde, mais on plaira toujours à quelqu’un.
Je ne juge jamais un auteur sur un de ses livres qui ne m’aurait pas intéressé, car un autre de ses titres peut profondément me plaire. Cela s’est déjà produit.

Le livre qui te convient c’est celui qui te transporte ailleurs et t’apporte une part de rêve. C’est aussi celui que tu pourras lire n’importe où, sans être dérangé par n’importe quel bruit ambiant, parce qu’il t’aura isolé dans la bulle de l’histoire qu’il véhicule en toi.

Merci à toi, Marie Barrillon, pour ce petit moment passé en ta compagnie, et bonne chance pour ton prochain livre.

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Auteur : Anakkyn

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