Jacquemards, Prime de Licenciement

Illustration : Jacquemards...

« La rêverie est tellement belle quand le réel est désolé »
Boris CYRULNIK
Un Merveilleux Malheur


1


Le quartier donnait l’impression d’avoir été laissé à l’abandon par la société et oublié des grandes réformes du moment. Il puait la pauvreté Les maisons étaient délabrées. Les rues étroites et sombres n’étaient plus entretenues. Leur macadam se craquelait et se fissurait en de trop nombreux endroits pour en faire une voie praticable par quelque véhicule que ce soit. Sur les trottoirs s’amoncelaient détritus et mômes de tous âges qui, dans un mélange de pourriture, d’odeurs insupportables et de cris partageaient le même espace d’existence. Au milieu de tout ça, mouches, puces et rongeurs cohabitaient en toute quiétude.
Les habitants de ce quartier n’avaient plus la force de chasser ces nuisibles, comme ils n’avaient plus la force de s’occuper de leurs enfants et de rendre leur lieu de vie acceptable et un minimum habitable. On leur avait sapé toute motivation. Tout espoir de penser un jour s’en sortir et d’avoir une vie meilleure.
Le quartier devait être revalorisé. Tout serait abattu et reconstruit pour des classes de population plus acceptables. Plus aucune mesure n’avait donc été prise pour réparer ou rénover l’habitat et rien n’avait été vraiment prévu pour reloger ses habitants. Le principal était qu’ils dégagent le site et les objectifs des entrepreneurs n’avaient rien d’humanitaire. Donc, on attendait qu’ils partent d’eux-mêmes ou bien qu’ils dépérissent et y meurent. On savait très bien que la société ne les pleurerait pas étant donné qu’elle ne s’indignait même pas à la vue de leurs sordides conditions de vie. Toutefois, malgré ces conditions de vie déplorable, les gens du coin étaient toujours là. Ils restaient là, dans cet endroit où ils avaient toujours vécu. Un lieu familier, avec ses repères, qui était devenu au fil des années leur chez eux. Même s’il était indigeste à vivre. Tant bien que mal, ils y survivaient ou plutôt y mourraient lentement sans vraiment en avoir conscience.
Et les pauvres gens regardaient, du pas de leur porte, du coin de leur fenêtre, de leur misérable jardin où presque rien ne poussait, leur quartier se gangrener lentement ; leurs gosses jouer au milieu des immondices ; les murs de leurs maisons suintant l’humidité se lézarder ; les herbes folles envahir le parc de jeu que la municipalité dans les beaux jours – tellement lointains à présent qu’ils semblaient être d’un autre siècle – avait mis à la disposition des bambins de ces familles venues coloniser le nouveau quartier ; et leur voiture, pour laquelle ils avaient fait tant de sacrifices, rouiller lentement.
Ils observaient tout ça d’un œil morne, sans vitalité où ne se lisait même plus la résignation, mais l’acceptation et l’abandon de soi à la fatalité.
Ce fut de la même manière qu’ils contemplèrent l’étranger qui remontait leur rue. Il ne suscita chez eux aucune surprise et même pas l’ombre d’un espoir. Encore moins le sombre présage d’une suite de maux encore plus destructeurs.
L’homme était grand et sec. Le haut de son visage était caché sous l’ombre que dessinaient sur lui les bords imposants d’un haut chapeau noir. Seul le bas de son visage était visible, et les habitants du quartier pouvaient apercevoir un nez fin, une bouche aux lèvres presque inexistantes et un long menton imberbe à la peau blafarde.
Il était entièrement vêtu de noir. Une chemise en tissus épais aux manches évasées. Un pantalon de toile tenu par une ceinture à grosse boucle dorée. Des cuissardes de cuir, remontant au-dessus de ses genoux, dont le soulier était lui aussi orné d’une boucle dorée.
Il traînait dans son sillage une longue cape et tenait à la main une antique sacoche de médecin.

Sur le tas d’immondices de chair et de matériaux, poussait un building d’une taille impressionnante. Il dressait sa silhouette imposante et majestueuse de verre et d’acier au-dessus du quartier en ruine. En son sommet, des lettres d’un rouge flamboyant, de la hauteur d’une maison à deux étages annonçaient : « Reality N.Y.- EUR & Co »
C’était vers cette tour que se dirigeait Jacquemards


2


Bientôt, il fut dans l’ascenseur qui montait au 85ème niveau de l’immeuble de cette filiale de la C. NIEUR Corp’S. Y pénétrer n’avait posé aucun problème à Jacquemards puisqu’il avait rendez-vous avec sa victime. Ses commanditaires le lui avaient fourni. Tromper la fouille des agents de sécurité et le détecteur de métaux n’avait pas non plus été très difficile. Il était un professionnel dans son métier. C’est pour ça que les dirigeants des hautes sphères de la Maison Mère avaient fait appel à lui.
L’ascenseur arrivé au 85ème étage ouvrait sur un unique couloir qui donnait sur une unique porte à double battant en bois de chêne garnie de dorures. Une moquette cramoisie amenait le visiteur à cette porte en étouffant ses pas. Et sur celle-ci, une pancarte argentée aux lettres dorées indiquait « Directeur Général John E. ELIOT » et en dessous « Reçoit uniquement sur rendez-vous. »



3


L’homme corpulent, au visage bronzé et à la dentition étincelante, accueillit avec surprise le nouveau venu. Il n’attendait personne et avait de nombreux coups de téléphone importants à donner !
Sur son visage d’homme d’affaires débordé mais bien portant, se peignit une vive contrariété. Il appela sa secrétaire tandis que Jacquemards attendait patiemment près de la porte qu’il avait refermée derrière lui.
La secrétaire se fit tout d’abord remonter les bretelles car pour l’homme pressé elle était la première responsable de ce disfonctionnement impromptu.
Mais elle dut le contredire, se justifiant à contrecœur, avec à l’esprit l’idée qu’en faisant cela elle mettait en jeu sa modeste carrière au sein de la Reality N.Y.- EUR & Co. Monsieur le Directeur Général Eliot avait bien un rendez-vous à cette heure précise. Un rendez-vous avec un docteur. C’était la Maison Mère qui l’avait fait venir, précisa-t-elle pour sa défense.
Elle avait noté l’heure exacte dans son agenda. Ne l’avait-il pas vu ? Elle ne comprenait pas…
Lui, ne comprenait que trop bien. Il éteignit l’interphone en précisant, le visage livide : « Que l’on ne me dérange pas… Annulez mes rendez-vous de la journée ! »
Ils voulaient savoir s’il était toujours au top de sa forme. Pas de mollasson à la tête de leur filiale. Ni de vieilles carcasses. Il se devait d’avoir une santé d’enfer ! Et être capable de durer dans le temps. Ca rassurait les actionnaires et ça permettait de continuer à miser sur le bon cheval pendant encore pas mal d’années. En utilisant ses capacités. En se reposant sur ses compétences, inusables. Les transformant en résultats. Qui n’étaient rien d’autre qu’un rendement assuré dans les poches de la C. NIEUR Corp’S et de ses actionnaires.
Sauf que, pour celui qui ne passait pas le test, …
Mais John n’avait pas de souci à se faire. Malgré ses quelques kilos en trop, il prenait soin de sa personne et savait son corps fiable. Et son espérance de vie, une valeur sûre. Alors, son visage reprit de la couleur et ses dents scintillèrent en accueillant chaleureusement le médecin.
« Bonjour Docteur et bienvenu ! » Lui lança-t-il en s’avançant vers lui et en tendant la main.
Jacquemards ne la lui serra pas et fixa ce qui avait plus de valeur à ses yeux : le balcon derrière le bureau du Directeur Général.
Un imposant balcon style 19ème siècle qui tranchait étrangement vu de l’extérieur avec la surface plane, sans accroc, de l’immeuble et avec son architecture moderne de verre et d’acier.
La décoration anachronique et coûteuse, tableaux, mobiliers, tentures et tapisserie ne l’intéressait guère. A chacun son métier.
L’homme pressé fut décontenancé par l’attitude du toubib, mais ne l’afficha pas. Il retourna vers son bureau. Où plutôt, il ne s’en rendit compte qu’en reprenant place dans son siège : il était venu se mettre à l’abri derrière son bureau. Car ce type le mettait étrangement mal à l’aise : il n’avait pas encore ouvert la bouche depuis qu’il était entré ; il était vêtu d’une bien étrange manière – un peu comme son propre mobilier : d’un autre siècle ; il y avait aussi ce regard qu’il ne pouvait saisir sous l’obscurité de son chapeau ridicule à large bord.
Et finalement, il y avait cette main gantée de cuir qu’il avait dédaignée tendre.
Le Directeur Général ne pouvait se le cacher, il y avait quelque chose en cet individu d’angoissant et de…
John E. Eliot cacha son malaise et annonça en souriant :
« Ne restez pas sur le pas de la porte Docteur et rejoignez-moi ! »
Il montra de sa main l’un des deux sièges faisant face à son bureau.
Jacquemards s’avança vers celui-ci mais évita le siège proposé. Il contourna le meuble de très riche facture et se plaça sur le côté droit de ce dernier en face de la grande porte-fenêtre donnant sur le balcon.
… et de mauvais augures terminèrent brusquement les pensées de l’homme d’affaires. Une ombre de peur le frôla et il trembla de tout son corps.
« Que puis-je pour vous et… » Il hésita, comme si la question qu’il allait poser appelait une réponse lourde de conséquences.
« Et qu’attendez-vous de moi Docteur ? » John E. Eliot essaya de ne pas montrer son appréhension et tourna son fauteuil pour faire face à l’individu malsain.
Celui-ci ne répondit toujours pas et continuait de fixer le balcon qui s’étendait au dehors.
Agacé et de plus en plus mal à l’aise, le Directeur Général lança sèchement :
« Si c’est le balcon qui vous intéresse, sachez qu’il est impraticable : à une telle altitude et à cette période de l’année vous vous y gèleriez les os ! »
Il se crut obliger de justifier :
« Il est là par ce que j’ai voulu qu’il y soit »
Comme l’autre ne répondait toujours pas, il profita de cette justification pour faire comprendre à son visiteur qui était le chef ici, peut importe que ce toubib de malheur soit un envoyé de la Maison Mère :
« Tout ce que je veux, je le réalise d’un claquement de doigt ! Soit vous me dites ce qui vous amène ici, soit vous sortez de mon bureau ! »
« J’ai des affaires plus importantes à m’intéresser que votre foutu silence !! »


4


Alors, Jacquemards parla et l’homme d’affaire en eut la chair de poule. La voix était basse et faible mais il en comprenait chacune des paroles. Ce qui émanait de la bouche de l’individu ressemblait au relent de ces vieux meubles que l’on trouve chez les antiquaires. Une odeur signifiant que les utilisateurs de ces vieilleries étaient à présent morts et que ceux qui les utiliseraient à nouveau mangeraient un jour ou l’autre les pissenlits par la racine. Une odeur séculaire de mort inéluctable.
John E. Eliot se souvint alors du jour où, gamin, la voisine était venue, catastrophée, chez lui. Sa mère avait accueilli la dame là, dans le couloir de l’entrée, et avait fermé les portes après avoir intimé l’ordre au petit John de monter immédiatement dans sa chambre. Dans le fond de son lit où il s’était réfugié, pris d’un sentiment irrationnel de peur, il pressentit qu’il était arrivé malheur à son père.
Ce qui fut le cas.
Et à présent, blotti au creux de son fauteuil en cuir d’une qualité hors de prix pour le commun des mortels, le grand John pressentait à nouveau un malheur. Un triste et épouvantable malheur qui allait s’abattre sur son corps légèrement enrobé mais en parfaite santé !

« Voici le message que j’ai à vous faire passer de la part de la C. NIEUR Corporation’S : Vous gérez très bien les affaires de la compagnie qu’ils vous ont mises entre les mains sauf que vous négligez la population des quartiers dont vous avez la charge. »
Le tout était annoncé, récité, d’une voix monocorde. Tout en contemplant, encore et toujours, le balcon.
Puis Jacquemards posa son attention sur l’homme d’affaires prostré au fond de son fauteuil.
Ce dernier, la trouille au ventre, ne voulut pas croiser le regard du médecin. Il avait peur de découvrir ce qui se cachait sous l’obscurité du chapeau et qu’indubitablement à cette distance, il ne manquerait pas de voir.
Ce mec lui fichait vraiment les pétoches !
Alors, son regard se posa, à son tour, sur le balcon qu’il avait fait ériger afin de satisfaire ses désirs d’homme puissant et influent.
« Vous les négligez tellement qu’ils en deviennent inutiles. Ils ne produisent plus et consomment encore moins. Ce qui représente un manque à gagner inévitable pour les autres filiales de la maison mère. Même si, grâce à vos mesures, votre établissement a produit beaucoup de bénéfices ces trois dernières années… »
« Les plus importants de votre compagnie depuis ces vingt dernières années mais il y a un équilibrage que vous n’avez pas su faire et pour lequel vous n’avez pas été à la hauteur… »
Le Directeur Général de la Reality N.Y.- EUR & Co était tétanisé. Il voulait dire quelque chose. Se défendre. Se justifier. Mais ses lèvres ne laissaient le passage qu’à un flot de paroles bredouillées. Sans queue ni tête.
Alors comme lorsque sa mère l’avait envoyé dans sa chambre, comme lorsqu’il attendait sous les couvertures qu’elle vienne lui annoncer la mauvaise nouvelle qu’il pressentait, John E. Eliot se coupa de la réalité. Il se réfugia dans l’imaginaire des blagues. Histoire de rendre moins terrifiant le réel. Pour que le monde qui l’environnait n’ait plus de prise sur lui.
C’était une blague désopilante qu’il avait entendue, gamin. A cette époque où il riait encore pour de vrai.


5


C’est un gars, lors d’une réception au 43ème étage d’un hôtel, qui s’élance sur le balcon, saute au-dessus de la rambarde et se jette dans le vide. Une dame l’a vu sauter et se précipite paniquée. Elle se penche par-dessus cette rambarde et voit le type rebondir avec élégance sur l’auvent dressé à l’entrée de ce grand hôtel de la capitale. Fort de son rebond et de son élan, il revient sur le balcon de la réception et atterrit devant la belle médusée.
« Comment faites-vous ça ? » Lui demande-t-elle.
« C’est grâce à la bière Fortiche que l’on sert au bar ! » Lui répond le gars à peine essoufflé.

Mais quelle en était la fin ?
La belle voulait faire pareil et allait au bar se commander une bière Fortiche… essaya de se rappeler l’homme terrorisé

« La Maison Mère a décidé de vous licencier » continua monotonement Jacquemards, « Vous devrez quitter votre bureau à la réception du courrier. Vous toucherez une indemnité qui dépasse de loin toutes vos espérances… »
John n’écoutait que vaguement l’annonce de sa mise à pied. Son attention était tournée vers cette blague de gosse. Dont la chute l’avait tant fait se marrer qu’il s’en était pissé dessus, se rappelait-il à présent.
La dame commandait au bar une bière Fortiche qu’elle avalait d’un trait avant de s’élancer sur le balcon et de sauter au-dessus de la rambarde. Elle chutait, chutait et finissait par s’écraser au pied de l’hôtel comme une vulgaire merde dans une giclée de sang, de tripes et d’os cassés en milles morceaux.
Il plissa les yeux sous l’effort de la concentration, voulant se rappeler la manière dont cela se terminait. Une fin qui l’avait fait tellement rire.
Il ne remarqua même pas que son pantalon s’humidifiait et qu’un liquide chaud coulait le long de ses jambes.

« Mais, la C. NIEUR Corporation’S trouve que c’est là une somme importante qui vaut mieux à être utilisée pour d’autres fins… »
Il haussa les épaules et ajouta « Ils ne m’ont pas expliqué lesquelles. » Sa voix, sans émotion aucune depuis le début de son laïus, changea quelque peu de timbre. Jacquemards semblait vraiment désolé de ne pouvoir donner plus d’informations à ce sujet.
Puis, il redevint d’une insensibilité et d’un détachement déconcertant :
« La C. NIEUR Corporation’S pense aussi que cela pourrait engendrer quelques conflits sociaux regrettables et nocifs à sa réputation. Ils craignent que la population du Pays ne comprenne pas pourquoi vous partiriez avec une somme qu’ils mettraient plusieurs siècles à gagner et à économiser… »

L’homme d’affaire s’en foutait royalement de ces explications. Il voulait à tout prix se rappeler la fin de cette putain de blague !!
Et Jacquemards s’en foutait qu’il s’en foute. C’était son boulot d’expliquer le comment du pourquoi. Alors il le faisait.



6


« Puisque vous ne leur serez plus rentable après votre licenciement, la C. NIEUR Corporation’S désirerait que vous mettiez fin à vos jours. Ce qui serait justifié par le fait que vous n’avez pas supporté mon constat clinique concernant votre état de santé. Une santé, bien entendu, défaillante ! »

Voilà, c’était ça !
Le mec qui avait sauté et rebondi, s’en retournait au bar afin de s’en vider une au fond du gosier. Le barman lui disait alors, sur un ton évident de reproche

Il lui disait…
Merde !
Que lui disait-il déjà ?!
Merde ! Merde et re-merde ! Comment était-ce possible que lui, John Edgar Eliot, Directeur Général de Reality N.Y.- EUR & Co, la plus grosse firme d’entretien de l’habitat urbain du Pays, n’arrive plus à se souvenir de la fin de cette putain d’histoire drôle alors qu’il connaissait sur le bout de ses doigts, légèrement boudinés, et au centime près, toutes les transactions qu’il avait pu réaliser ces trois dernières années ?!

« Je suis donc venu vous informer de tout cela, comme vos dirigeants me l’ont demandé et vous aider à parvenir à votre suicide…»
Et Jacquemards fit ce pourquoi On l’avait payé. Ce pourquoi il avait toujours était fait.

Alors que John Edgar Eliot passait par-dessus la rambarde de son coûteux et insensé balcon, il se souvint de ce qu’avait dit le barman au type :
« T’es vraiment chiant Superman quand t’es bourré ! »
Désopilant. Vraiment désopilant.
Une chute à en mourir de rire.
Alors, celui qui dans le milieu des affaires était surnommé Jee, se mit à rire à gorge déployée tandis que les employés de sa compagnie, le visage horrifié, le regardait tomber par les vitres de l’immense immeuble.
Tomber…
Comment avait-il pu vivre aussi longtemps sans rire à nouveau ?!
C’est ce qu’il se demandait en se rapprochant à toute vitesse du sol.

Auteur : Michaël Moslonka

Illustration : Jacquemards... de Laurent François.

- A lire aussi :

Retour au sommaire du Reflets d'Ombres n°5.


Ce site dans sa conception est libre selon les termes de la Licence Art Libre. Sauf si cela est mentionné, ceci ne concerne pas son contenu (textes et images) et vous n'êtes pas autorisé à les utiliser sans accord de leurs auteurs respectifs.

Ce site est déclaré à la C.N.I.L. sous le N°1135343.