Coule donc chaud et sirupeux,
Tu es la vie, je suis la mort.
Des larmes de sang,
Des larmes de vie,
Qui perleront doucement
Sur tes joues palies
Par ma froide main,
Par mon cœur gelé.
Mon étreinte enfin,
Saura t'arracher
Des sanglots si divins
Que je m'y baignerai
Et ma renaissance en sera le gain.