Oui, j'ai vu les démons,
que j'abrite en mon cœur.
Et touché le dragon,
dans mon âme intérieure.
Je les ai combattus,
ces intimes ennemis,
d'un assaut éperdu,
tant le jour que la nuit.
Mais je suis resté moi,
et avec mes laideurs,
qui me montrent du doigt,
dans un rire moqueur.
Je suis si imparfait.
Boursouflé de défauts.
Que même mes regrets,
pourraient bien sonner faux.
C'est ma condition d'homme,
qui m'a fait tout ainsi.
Et je m'épuise en somme,
à lui mettre un vernis...