Diablo Swing Orchestra - The Butcher's Ballroom

<gr>Diablo Swing Orchestra - The Butcher's Ballroom</gr>

"The Butcher´s Ballroom", premier album de Diablo Swing Orchestra. Avec un patronyme comme cela, à quoi pouvait on s'attendre?

Ici pas de Black, Death, Blast en tout genre mais un incroyable mélange, original et inventif car cet album est une BOMBE à se procurer d'extrême urgence.

Ici se côtoient des influences divers à la Therion, Nightwish, Apocalyptica, Pain of Salvation, le tout agrémenté de sauces jazz, swing, musique mexicaine et j'en passe, car il faut plusieurs écoutes pour en capter toutes les subtilités.

Ici se côtoient, guitare, batterie, bass, violon, violoncelle, contrebasse, trompette, flute, piano.
Le chant lyrique tenue par Ann-Louice Lögdlund, qui alterne chant classique en italien ("D’Angelo"), chant jazzy ("Balrog Boogie"), ou chant lyrique à la Nightwish.
Le chant masculin est assuré par Daniel Hĺkansson, le guitariste. Sa voix claire est plus orientée pop-rock mais cela passe très bien.

Innovateur, est le mot qui me vient à l'esprit à l'écoute de cet album. Original et inventif, je me répète mais c'est parce que c'est vraiment le cas. Voici un metal swinguant et groovant, un melting-pot de styles musicaux différents, qui ne sont pas sensés se rencontrer. Et pourtant DSO l'a fait.

Ces styles donnent à leur musique une fraîcheur incroyable.

Un petit résumé pour vous donner l'eau à la bouche :
Du Jazz tout droit sorti de la Nouvelle-Orléans ("Balrog Boogie").
Des ambiances westerns et autres mariachis ("Poetic Pitbull Revolutions").
Des sons divers (samples, claviers) ajoutant des effets à cette mixité musicale ("Heroines", "Zodiac Virtue", "Rag Doll Physics").
Un duo voix lyrique / guitare acoustique (surprenant "D'Angelo").

Une production excellente rehausse le tout.

Dans le livret est vendue avec le CD, nous ai raconté l'histoire de DSO :
« Tout commença en l’an 1501 en Suède où, dit-on, sévît un orchestre comme nul autre pareil. Sa musique était si attractive et ses prestations si puissantes qu’il avait su conquérir le cœur et la raison de la population toute entière. Il devînt alors une source d’évasion et d’alternative face à la dure réalité quotidienne engendrée par le dictat de l’église et de la royauté.

Mais conscient que son pouvoir sur les masses s’amenuisait de jour en jour, l’église se servit de l’orchestre comme d’un bouc émissaire, arguant que l’utilisation de tritons dans leur musique et que leur vie de débauche étaient la marque du diable. Dès lors, s’ensuivît une impitoyable chasse à l’homme qui condamna l’orchestre à la clandestinité totale.

Mais un jour, las et fatigués de leur vie de fugitifs, les six musiciens du groupe finirent par se livrer en annonçant officiellement leur dernière représentation en public. Toutefois, avant cet ultime adieu, ils scellèrent un pacte dans lequel ils chargèrent leurs descendants de reformer le groupe 500 ans plus tard, afin de continuer leur travail de provocation et de propagande musicale. Arrêtés à la fin de leur grand final, les six musiciens furent immédiatement condamnés à mort puis pendus... »


Je ne vais pas citer tout le livret, à vous de le découvrir par vous-même.
En tout cas, voici un album inclassable, où tout fan de musique, et je dis bien Musique quelle qu'elle soit, doit tendre une, voire les deux oreilles.

Anakkyn

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