Je suis celui dont le nom évoque la peur
Lorsque les vieillards usés au terme de leur vie
Entrevoient mon visage au masque sans couleur
Ils savent à cet instant que je suis celui…
Je suis celui qui, dans l’ombre, attend sans hâte
Surveille le moment où je pourrais humer
L’angoisse à la douce senteur si délicate
Et au parfum raffiné d’un apeuré
Je suis celui qui étend ses tentacules
Pour amener à moi, l’essence du défunt
Et lié ensemble, ces esprits qui gesticulent
Pressentent que leur fuite est un parcours sans fin
Je suis celui qui ouvre la porte sans retour
Traverser le berceau natif de l’oubli
Vous devrez franchir des chemins sans détour
Vers l’aurore ou les châtiments infinis
Auteur : Anakkyn