Au cœur sombre de la nuit,
Là où tout s’enfuit,
Là où tu t’enfuis,
Vers les profondeurs de l’oubli,
Gouffre béant,
Qui t’avale goulûment,
Toi vile friandise aux exquises saveurs,
Moisissures suintantes de ton corps en peur,
Lâche face à la vie, Lâche face à la mort,
Point de pardon quand tu relâches l’effort.
Dégoût acide,
Dégoût placide,
Goût de l’amertume pour une mise en bière,
Les regards se font durs,
Les regards se font purs,
Mais ton regard lui se fond en pourriture.
Au cœur sombre de la nuit,
Là où tout s’affaiblit,
Là où tout t’affaiblit,
Du sang d’encre noir qui te nourrit,
Coule insidieusement,
Jusqu’au délabrement,
Toi fourbe serpent aux morsures de pleurs,
Traces funestes qui condamnent les hommes dans la douleur,
Lâche face à la vie, lâche face à la mort,
Point de pardon quand tu relâches l’effort.
Auteur : PerCeVal
Illustration : Enfermé dans l'oubli de ombreflets.