Chaque larme de tes yeux comme une pierre,
lentement s’effondre sur la vase d’un lac.
Et tes silences, éloquence du regard, claquent,
emplissent le vide de muettes prières.
Tes indécisions entre tournesol… lierre,
s’érigent et se délitent, mises à sac,
frêles entrelacs… Ton imagination vaque,
et j’attends les mots qui se cachent derrière.
Chaque sourire à tes lèvres comme une aurore,
resplendissant, crevant la vase, trouant les cieux,
suffit à dissiper mes angoisses futiles.
Muette c’est là où tu parles le plus encore.
Avec en bouche, un croissant de lune radieux,
Les phrases, pleines d’emphases, sont inutiles.